Ville d'Été
Rue
du Casino (actuelle De Lattre de Tassigny)
La rue du
Casino relie le Boulevard de la Plage
au Casino Mauresque qui
brûla en 1977.

1885 : Arcachon, le Casino.
Une des plus anciennes de la rue du Casino en orientation Nord-Sud.
Le casino mauresque domine fièrement la ville d'été. On identifie
à gauche la maison du "Bon Lafontaine" (Croix Rouge actuelle)
Vers 1910 : vue générale prise du Grand Hôtel
A partir
du Grand Hôtel,
on a une superbe vue sur toute la rue du Casino. A la
place du "P'tit
Arcachonnais" , il y
avait un bar, dont le propriétaire s'appelait
J. Lafourcade. Le
Casino Mauresque dominait le
paysage.

Vers 1920 : vue d'ensemble vers le Casino - édition BR -
Le funiculaire a été construit en 1913 en bas du Casino Mauresque.
les Nouvelles Galeries ont surgi. On remarque la chapelle Jeanne-d'Arc en
arrière-plan gauche avec son toit pentu.
Vers 1900 : la rue du Casino - éditeur B.R.-
Légère
descente. Rue
animée. On arrive
à l'angle de la
rue Jehenne.
Au XXIème siècle, les magasins de droite sont en retrait par rapport au trottoir.
Le magasin de sièges-tentures à droite a disparu depuis longtemps.
En 1911, on y recensait au N°13, Jean Coutet, tapissier, né à Blaye en 1860,
son épouse Magdeleine, lisseuse, née Darnauzan et leur fille
Henriette Germaine (°1890 Arcachon - +1975 Arcachon).

15 09 2025 : 4 rue du Maréchal De-Lattre-De-Tassigny - source privée -
A gauche, il y a presque toujours eu une boulangerie jusqu'à un passé récent
où la crêperie "La Cabane du Breton" s'est installée. En 2008, il y avait encore
la boulangerie-pâtisserie "l'Amandine".
Dès 1871, il y eut Jean Dutoyat et son épouse Louise Milliac.
En 1891, c'est le célèbre échassier Sylvain Dornon, connu pour avoir relié Paris à Moscou
en 1891 (pour assister à l'Exposition Universelle), juché sur ses échasses, et son épouse
Marie Foucaud qui y tenaient ce commerce de boulangerie (le couple avait 4 enfants
à cette date). Il s'y serait installé comme boulanger vers 1882.
En 1896, toujours le couple Dornon-Foucaud (4 enfants + la mère de Sylvain
Dornon et son beau-père Mathieu Foucaud).
En 1901, Marie Foucaud est boulangère et veuve, Arnaud dit Sylvain Dornon
est décédé le 16 novembre 1900 à 42 ans (natif de Salles, né le 2 12 1857)
En 1906 et 1911, la famille Poissonneau (Camille né en 1871 à Poitiers et
Marguerite née en 1874, 4 enfants ainsi que la mère du chef de famille) sont
boulangers en ce lieu.
Vers 1930: rue du Casino - édition Nouvelles Galeries-
Angle rue Jehenne/ rue du Casino.

Vers 1910 : rue du Casino/ angle Cours Lamarque
A gauche, on découvre le salon de coiffure de François Dubarry,
puis la pharmacie de Félix Laurent à l'angle du cours Lamarque (N°20)
(actuelle Pharmacie
Dubo).
A droite, "Le Café des Prévoyants de l'Avenir" en lieu et place de
"La Librairie Générale" actuelle, pas encore de "Nouvelles Galeries" (Monoprix).

Vers 1910 : angle rue du Casino/cours Lamarque - collection JMD -
A droite, la boucherie Giraud en lieu et place de la boulangerie "La Mie Câline"
actuelle.
Sur le cours Lamarque, une épicerie en lieu et place des chaussures "Mephisto"
et les Pompes Funèbres en lieu et place des Établissements "Nègre"
(Image- Son-Antennes-electro-ménager) présents depuis 1960 et
remplacés en 2022 par "La Fée Maraboutée".

Vers 1930 : rue du Casino/ angle Cours Lamarque - collection JMD -
C'est une librairie qui remplace le Café. La bien connue "Librairie Générale"
est toujours à cet endroit. Elle a fêté ses 100 ans en 2024.
Les Nouvelles Galeries ont été construites.
La pharmacie "Laurent" semble en travaux.
En lieu et place de "La Mie Câline" actuelle, une boucherie.

Vers 1920 : Cours Lamarque - collection JMD - édition Marcel Delboy -
Cent ans plus tard, il n'y a plus un seul arbre sur cette artère.

Vers 1910 : angle Cours Lamarque/ Rue du Casino (Delattre-De-Tassigny actuelle)
Belle construction qui daterait de 1850, de style colonial avec une
galerie ouverte à l’étage et une
véranda fermée au rez-de-chaussée.
Le Café "Les Prévoyants de l'Avenir" a été remplacé en 1924 par l'actuelle
"Librairie Générale".

Hiver 1956 : La Librairie Générale - source SO -

2017 : la Librairie Générale, 49 Cours Lamarque de Plaisance

Septembre 2019 : la Librairie Générale, 49 Cours Lamarque de Plaisance
La librairie est en pleine livraison.

1er septembre 2025 : la Librairie Générale, 49 Cours Lamarque de Plaisance
Elle a été relookée pour fêter ses 100 ans en 2024.
Cette véritable photo est antérieure
à 1913, date de la construction du funiculaire.
A droite, c'est l'ancêtre du Monoprix
que nous connaissons ; on
distingue
"Nouvelles
Galeries" sur
l'enseigne. A gauche, un
boucher, Roumegous, (N°44)
existait en lieu et place de la boulangerie industrielle "La Mie Câline".
Si
cette photo
vous intéresse vous pouvez vous la procurer
auprès de la
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Les
Enfants
Terribles

Vers 1910 : 44 Cours Lamarque - édition J. Garson, collection JMD-
La viande pendait : le contrôle
sanitaire n'existait pas encore.

Février 1956 : angle Cours Lamarque/ rue du Casino - cliché Studio Léo Neveu -
Un magasin de "Nouveautés" en lieu et place de "La Mie Câline, les passants
qui se fraient un chemin rue du Casino, un feu tricolore d'un autre temps, des
événements météorologiques qu'on ne vivra sans doute plus jamais. Le panneau
représentant un pingouin (la laine) à gauche semble être de circonstance.

Blanche-Neige : 44 Cours Lamarque - pub office du Tourisme 1971
confection - bonneterie - mercerie - bains -
Jantzen, Guitare, Mar-Hou, Portcros.

05 02 1966 : angle rue du Casino/ Cours Lamarque
Les plus anciens se souviennent que "Blanche-Neige" était la mercerie d'Arcachon
avant de devenir la boulangerie "La Mie Câline".
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Les
Enfants
Terribles

Vers 1925 : Les nouveaux magasins des Nouvelles Galeries - éditeur M.D. -
Les nouveaux magasins des "Nouvelles
Galeries" ont
été installés
à l'angle de la rue du Casino et du cours Lamarque. La "Coupole"
en
sera très longtemps l'élément
caractéristique. Ce sont des magasins
très modernes pour l'époque et on y trouve tout
ou
presque.
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Source
: Histoire des
Sapeurs-Pompiers d'Arcachon (1858-1974), Gilbert Dandreau.
Le 30 mars 1913, à deux heures du matin, le feu se
déclara au 1er étage des Nouvelles Galeries
détruisant une grande partie de l'immeuble. Les pompiers,
sous
la direction du sous-lieutenant
Majoufre, ont fait preuve toute la nuit et le lendemain d'un
grand dévouement.
Les dégâts furent importants, mais
Monsieur
Eyssartier, le propriétaire, promit que
les Nouvelles Galeries reconstruites réouvriraient le 15
décembre 1913.
Elles furent agrandies et réouvrirent en 1914.
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Vers 1915 : La rue du Casino - éditeur Marcel Delboy -
Le bâtiment des Nouvelles Galeries
était plutôt réussi.
En arrière-plan, l'accès au Casino par le funiculaire.

Reproduction interdite
Vers 1960 : le magasin brûle.
Si
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Les
Enfants
Terribles

Mai
2006 (WE de l'Ascension) :
jugez par vous-même.
Mais, dès mai 2009 vous allez porter un autre regard sur
MONOPRIX.
2011 : 22 rue du Maréchal de Lattre de Tassigny - source photo privée -
Cela ressemble beaucoup plus à ce qu'on connaît aujourd'hui, mais le
Cours Lamarque vers l'ouest va subir de très grosses transformations.

2009 : Cours Lamarque de Plaisance/ rue Joséphine - source photo privée -
Cette annexe de Monoprix vendait de la décoration, du mobilier de jardin,
du linge de maison, des ustensiles de cuisine et de la vaisselle.
La petite rue rejoignait le cours Tartas. Il y avait un grand parking à droite de ce
petit immeuble. En lieu et place de la rue Joséphine, il y a une entrée principale
du Monoprix, et à la place de l'annexe et du parking, se trouve
le rayon frais du Monoprix.

2009 : Parking Monoprix, cours Lamarque de Plaisance - source photo privée-
Vers 1915 : la rue du Casino - édition BR -
On
reconnaît les lieux : à gauche, c'est la
Croix-Rouge,
au N°38 de la rue,
l'immeuble à galeries, que légua Madame
Veyrier-Montagnères à la Croix-Rouge.
A gauche, sous la deuxième arche, il y avait un cordonnier Pierre Victor Ventax,
natif de Roquefort (né en 1866) , son épouse Jeanne Céleste née Dufau, native de
Lit-et-Mixe en 1869 : leur fils Roger (°1892 Arcachon - + 1945 Arcachon) était
également cordonnier (source recensement 1921)
Le bâtiment voisin de la "Droguerie-Herboristerie"
à droite, fut longtemps
une librairie-papeterie avant de devenir un commerce
saisonnier
plus
touristique.

Vers 1910 : la rue du Casino - collection JMD - cliché Léo Neveu -
Une autre époque qui fait sourire quand on remarque un monsieur soulevant son
chapeau pour saluer une dame de sa connaissance.
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Mathilde
Veyrier-Montagnères, histoire d'un parcours exemplaire
Source
: Vivre à
Arcachon, mai 2008, pages 20-21 (extraits)
Mathilde Veyrier-Montagnères est la fille de Matéo Petit
et l'épouse du maire Jean-Baptiste James
Veyrier-Montagnères, qui présida remarquablement
aux
destinées de la cité de 1897 à 1922.
Pendant plus de 20 ans, Mathilde Veyrier-Montagnères
consacre
son temps au profit d'actions
caritatives diverses dans le seul but d'aider son prochain.
1910 :
elle fonde l'oeuvre des garde-malades et d'assistance gratuite aux
malades pauvres d'Arcachon.
1910
:
Suite aux inondations de la Seine, Arcachon accueille une centaine
d'enfants de familles de
sinistrés parisiens hébergés au
Sanatorium du
Moulleau. Elle fait appel à la
générosité
du
public pour l'aide à la confection de vêtements.
1914
:
Distribution gratuite aux familles des mobilisés de soupe et
de
pain à la Villa du Bon-Lafontaine,
nom d'origine de la villa, édifiée en 1863,
devenue le
siège de la Croix-Rouge. Fondation
d'un hôpital pour les blessés de Guerre (jusqu'en
1919).
Création de l'oeuvre du tricot du
soldat et du paquetage quidoit préserver les combattants
français du froid pendant l'hiver.
1920
:
Création de la fédération des oeuvres
d'hygiène, de prévoyance et de
solidarité sociale.
1925
:
Décès de Mathilde Veyrier-Montagnères.
La Villa
est léguée à la Croix-Rouge par
Monsieur
Veyrier-Montagnères selon le désir de son
épouse,
cette villa ayant été
héritée de son
père.
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Vers 1950 : rue du Casino - éditeur Dany -
On croise le cours Tartas. A droite, un café-restaurant
(N°35) occupé
désormais
par "Le
Mauresque", mais qui fut
jusqu'à un passé
récent "Le Petit Poucet".
Il y a eu un coiffeur pendant plus d'un siècle à droite.
Le coiffeur "Alter Ego" a cédé son enseigne en 2022.
A gauche, le
magasin (N°42) à l'angle est un commerce
d'électricité générale
et la
Crèmerie Moderne (N°44), c'est "SOS Retouches".
Vers 1900 : rue du Casino
On
traverse le Cours Tartas. A
gauche, sous la
marquise rouge
rayée, on identifie
l'actuel
commerce "Torréfaction
de la Côte d'Argent" du 46 rue du
Maréchal Delattre
de Tassigny (villa Henriette C) .
A droite, des
restaurants
exotiques ont remplacé
les commerces traditionnels d'antan. La petite rue à gauche est la rue
Damrémont.

Vers 1930 : rue du Casino/ rue Damrémont -
A droite, une pâtisserie Lorraine qui cotoie une charcuterie.
A gauche, divers commerces qui se succèdent.

23 mai 2025 : rue De Lattre de Tassigny/ Damrémont -
A droite, la Société Fer à Fil (N°41 de la rue) existe depuis plus de 30 ans
et propose un service de repassage. A gauche (N°48) c'est "café Justin", l'immeuble
d'origine a été transformé depuis longtemps, et a hébergé divers commerces dont
une boulangerie dans les années 90, un rotisserie, un magasin de
décoration "Curiosités".

2011 : 41 rue du Maréchal De Lattre de Tassigny - source photo privée -
17 mai 2025 : 41 rue De Lattre de Tassigny -
On remarque que l'immeuble a plus ou moins conservé son architecture de base.
Une remise à neuf de l'ensemble lui donnerait une touche plus authentique.
Vers 1910 : rue du Casino (Damrémont) - éditeur TL -
Pas de funiculaire : la photo a été prise bien
avant sa construction en 1913.
Vers 1915 : le funiculaire - édition LL -
La
promenade rue du Casino
s'achève devant l'imposant Casino Mauresque.
A droite se trouvait
une
épicerie à laquelle succéda une boucherie
traditionnelle. Aujourd'hui, c'est une boulangerie artisanale.
On admire le
funiculaire tel qu'il
était, bien avant l'existence
de l'ascenseur, des sculptures de Claude Bouscau et de la fontaine.
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